L’ INSPIRATION DES MAÎTRES

Desorges Art Gallery

“L’Inspiration des Maîtres”.
Technique Mixte sur Toile
195 X 130 cm
Dominique Desorges – 2013

Ce tableau met en scène la rencontre et la fusion des Œuvres de trois maitres du passé, La « Testa di Giovinetta » de Leonard de Vinci, la « Sacra conversazione » de Piero de la Francesca , et les « Epoux Arnolfini  » de Jean Van Eyck.
Ce tableau est une sorte d’instantané, un « instant figé », de la lente fusion de leurs inspirations, évoluant dans un espace représentant un cinquième élément, l’éther akashique.
Toutes les créations et inspirations diverses, qui ne sont autres que des énergies, vibrations enregistrées des annales akashiques, se côtoient, conversent et fusionnent éternellement dans cet éther.
C’est de cette mémoire que surgiront les inspirations transmises aux nouvelles générations d’artistes pour l’accomplissement de leurs futures œuvres.
La méditation nous permet d’accéder aux états modifiés de conscience qui sont les
ponts de la connexion à l’inconscient, et nous procurent la clé d’accès à cette mémoire.

La représentation de  » la Giovinetta » de Leonard de Vinci nous apparait sous la voûte de l’architecture de Piero Della Francesca, au dessus de sa transparente madone bénissant l’enfant Jésus, symbole ici de la créativité. Il se conçoit, là, sous nos yeux, par la rencontre de vapeurs émanant de deux vases, sortes d’Athanor où le grand œuvre des alchimistes s’élabore, tenus par deux angelots dont la représentation est empruntée à celle de l’enfant Jésus dans les œuvres « La Vierge à l’Enfant avec Sainte Anne » et « La vierge aux rochers ») de Leonard De Vinci,

– Au milieu, de cette scène, les époux Arnolfini de Jean Van Eyck., assistent à la naissance de cette créativité avant qu’eux mêmes ne voit l’accomplissement de leur amour en devenant Père et Mère.

Il est à noter que Piero Della Francesca admirait beaucoup les peintres flamands qui ont contribué à influencer son style. Il étudiait les œuvres flamandes que possédait son protecteur, Lionel d’Este .
Arnolfini, qui commanda le tableau à Jean Van Eyck, était quant à lui, un riche marchand italien vivant à Bruges.
« L’inspiration des Maitres » est un tableau qui rend hommage aux Maitres du passé en faisant se rencontrer leurs œuvres.
Jean Van Eyck est vivant lorsque naît Piero Della Francesca, lui-même vivant lorsque naît Leonard De Vinci. Par contre Van Eyck n’a pas vécu à la même période que Léonard.
Ces trois peintres forment une sorte de chaine dont le maillon central serait Piero Della Francesca , inspiré par les flamands et lui même inspirateur de Leonard De Vinci.
Dans l’œuvre de Piero Della Francesca, « L’œuf », symbole de la naissance et suspendu au centre de la voûte peinte par Francesca, au dessus de la madone, est aussi le symbole du cosmos. Tout part de lui, il est au centre du monde, et au cœur de la coquille qui signifie « fécondation ». Il dirige sa pointe vers le nouveau-né, vers son centre, son nombril. L’œuf se rattache aussi à la mère en général. dans la  » Sacra conversazione « , Il se suspend juste au dessus de Marie. Œuf philosophique, cosmique, eucharistique.
Dans « L’inspiration des Maitres »,c’est le tableau, dans son ensemble, qui se substitue à l’œuf et reprend la même symbolique.

D.Desorges 2013

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Les fruits, dans » Les époux Arnolfini », symbole du péché Originel ou de « fécondation » selon la nature du fruit, sont remplacés ici, par le « monde » qui hérite des mêmes symboles..
Le chien, symbole de la fidélité chez Van-Eyck, devient Chien-Plante, renforçant l’idée d’ une fidélité à toutes épreuves, qui prend racine et que seule la mort pourrait parvenir à interrompre..

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Dans le miroir, prenant la place des deux autres personnages du tableau d’origine « Les époux Arnolfini » de Jean Van Eyck,, se reflètent les époux Lukas et Françoise Kandl, Créateurs du Mouvement Libellule et commanditaires du Tableau, pour la collection « Hommage aux Maitres », réalisé pour l’exposition Comparaison au « Grand-Palais » à Paris en 2013.

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à la signature Johannes de eyck fuit hic. 1434.
« Van Eyck fut celui-ci », ou « Van Eyck était celui-ci », (selon interpretation du « hic »)
se substitue la signature (invisible): « Dominique Desorges fuit hic. 2013 » , décelable à la lumière noire (lumière WOOD)

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